Ce guide du dépistage 101 a pour but de te faciliter la vie en démystifiant les étapes parfois nébuleuses et fastidieuses du dépistage d’ITSS au Québec.

Tu viens de recevoir un diagnostic d’ITSS ? Très probablement que ça ne faisait pas partie de tes projets à court, moyen ou long terme ! Il est très rare qu’on planifie de contracter une gonorrhée entre l’épicerie et payer la facture d’hydro. Ceci étant dit, on n’a pas le choix d’accepter le diagnostic et de passer aux étapes suivantes. Parmi ces dernières, il y a le traitement, si possible, et le dévoilement au(x) partenaire(s).

Maintenant que j’ai suscité ton intérêt, accorde-moi ton attention 5 minutes qu’on discute d’ITSS. Pour commencer, mettons à jour les bases. Qu’est-ce qu’une ITSS ? C’est une infection transmise sexuellement et par le sang. Les ITSS connues sont : la chlamydia, la syphilis, la gonorrhée, les hépatites B et C, l’herpès, le virus du papillome humain (VPH) et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Huit ITSS ayant des symptômes et des modes de transmission différents. Dans ce présent article, on va remettre les pendules à l’heure sur plusieurs mythes malheureusement communs, parler de santé sexuelle et te conseiller sur certaines pratiques sécuritaires. Les 5 minutes les mieux investies de ta journée ! 

Vivre avec le VIH en 2021, ça n’a rien à voir avec l’enfer vécu par les personnes séropositives durant la crise VIH/sida des années 1980. Traitements antirétroviraux, traitements préventifs, espérance de vie de parfois 80 ans ou plus… avec toutes ces avancées thérapeutiques, la qualité de vie des personnes séropositives s’est améliorée de façon significative en 40 ans.

Connais-tu la digue dentaire ? On te jase de cette protection contre les ITSS qui est idéale pour les adeptes de cunnilingus ou d’anulingus.