T’es-tu déjà demandé ce que contiennent réellement tes produits menstruels ? As-tu réfléchi à leur impact potentiel sur ta santé au moment de choisir une boîte de tampons ou de serviettes ?

Aujourd’hui, on te dévoile ce que renferment les produits menstruels traditionnels, pourquoi il est essentiel pour toi d’en prendre conscience et on jase de l’importance d’avoir accès à des choix plus responsables pour ton bien-être. 

L’importance d’une information accessible et éclairée

Alors que les conversations autour de la santé menstruelle se sont progressivement libérées des tabous, il reste un enjeu majeur : comprendre ce que l’on utilise, pourquoi et comment cela affecte notre corps et la planète. Un enjeu crucial en 2025 ! 

Sais-tu que les entreprises n’ont pas l’obligation d’afficher la liste d’ingrédients sur l’emballage ? Si les produits menstruels sont essentiels à une grande partie de la population, leur composition, leur impact environnemental et leurs conséquences sur la santé devraient être au centre des préoccupations, et les informations accessibles à tous. 

Tu mérites de savoir ce que contiennent tes serviettes ou tes tampons

Définitivement, il existe plusieurs raisons évidentes qui justifient ce pour quoi tu dois avoir accès à des informations sur les produits que tu utilises. 

Pour ta santé, tu dois être en mesure de connaître les risques qu’impliquent potentiellement tes achats. 

Venant des marques, la transparence sur les ingrédients des produits doit permettre d’encourager une autonomisation des consommateur·rice·s qui peuvent alors choisir en toute conscience. 

Concernant l’impact environnemental, tu auras ainsi la possibilité de privilégier des alternatives plus écologiques si tel est ton choix.

1 produit menstruel contient entre 10 et 30 produits chimiques nocifs 

De quels produits chimiques parle-t-on ? Passons en revue les plus connus pour mieux les identifier à l’avenir : 

  • Pesticides*
  • Dioxines*
  • Chlore*
  • Bisphénol*** et triclocarban***
  • Herbicides****
  • Parabènes **
  • Phtalates**
  • Polymères et superabsorbant* 
  • Composés organiques volatils**
  • Parfums et colorants

Mais pourquoi en contiennent-ils ? 

Le plus souvent, tous ces ingrédients ne servent qu’à enjoliver un produit, pour qu’il soit plus performant, et à moindre coût.

Par exemple, le blanchiment au chlore permet d’obtenir un produit blanc uniforme, c’est donc simplement esthétique. Les microbilles super absorbantes, utilisées dans un enjeu de perméabilité, sont très connues pour être des perturbateurs endocriniens. Le parfum et les colorants permettent d’offrir une expérience dite sensorielle totalement inutile pour cette partie du corps (et encourage même à continuer de penser que les règles sont sales alors que c’est un phénomène biologique naturel qu’on devrait honorer). Les phtalates assouplissent les plastiques, et peuvent avoir des conséquences sur la fertilité en perturbant les hormones qui régulent la reproduction. 

Soyons clairs : si tu as des difficultés à prononcer le nom d’un ingrédient, c’est qu’il ne devrait pas se retrouver dans tes produits menstruels et ne devrait donc pas être en contact avec tes parties intimes ! 

Les muqueuses vaginales sont d’ailleurs particulièrement perméables, ce qui signifie que tout ce qui entre en contact avec elles est rapidement absorbé par ton corps (et met potentiellement en jeu ta santé). En avoir conscience, c’est t’offrir la chance de faire des choix éclairés et conscients concernant les produits que tu utilises au quotidien lors de tes menstruations.

En moyenne, une personne menstruée utilise jusqu’à 15 000 produits menstruels jetables au cours de sa vie (*)

Au-delà de l’enjeu de santé, il faut aussi bien comprendre ce que représentent ces mauvais ingrédients pour l’environnement. Les produits menstruels jetables contribuent massivement à la pollution, représentant une part importante des déchets non recyclables. C’est une quantité massive de déchets toxiques qui se retrouvent dans l’environnement et qui mettent trop de temps à se décomposer, affectant les écosystèmes.

L’existence d’alternatives meilleures pour la santé

D’un point de vue santé, les gynécologues, les sages-femmes et les obstétricien·ne·s recommandent l’utilisation de produits menstruels en coton biologique. (**)

Face à ce constat (et bien d’autres incluant justement le manque de transparence, les enjeux de précarité, d’environnement…), une marque d’ici est née sous le nom d’Iris + Arlo. Sa mission est simple : te proposer des produits menstruels en coton certifié 100 % biologique, qui prennent soin de ta santé et de l’environnement, avec un accès complet aux informations que chacun·e devrait connaître.

Le coton utilisé par Iris + Arlo est certifié biologique. Il a été cultivé sans pesticides, insecticides ou engrais chimiques. Pourquoi ce dernier est-il recommandé par les professionel·le·s ? 

Parce que le coton biologique, du point de vue de ta santé, est non-irritant, il est donc hypoallergénique (le fait qu’il soit biologique fait une grande différence avec le coton classique, qui peut être cultivé avec de nombreux ingrédients nocifs !). 

Il est aussi compatible avec le pH physiologique et n’altère pas l’acidité naturelle du vagin. 

Il est imperméable aux fluides et laisse passer l’air à travers ses fibres. 

Enfin, il a un toucher doux et agréable, pour ton confort.

Et en quoi le coton biologique est-il meilleur pour l’environnement ?

Voici un constat simple qui pourra t’éclairer rapidement : un produit menstruel classique contenant du plastique mettra environ 800 ans à se décomposer, tandis que les produits Iris + Arlo sont faits de matières qui n’en prennent qu’environ 150 jours.

Oui, cet écart est impressionnant, et démontre à quel point il est en réalité possible de changer les choses sur de nombreux points ! Tes choix peuvent faire la différence, et on espère qu’au travers de cet article, tu te sens désormais plus légitime de choisir pour toi, selon tes propres croyances, et dans la conscience. 

Si tu souhaites te procurer les tampons ou serviettes hygiéniques Iris + Arlo (et contribuer à soutenir la mission de JUST A LITTLE FUN en même temps), rends-toi sur LEO Plaisir et ajoute-les à ton panier !

__________________

Sources

*Recherches menées par le NIEHS aux États-Unis | Étude de l’Université de Yale (2017) | Analyse de la Consumer Reports (2019). 

**Rapport de l’ONG "Women’s Voices for the Earth".

***Études de l’Environmental Protection Agency (EPA) | Études de la Consumer Product Safety Commission (CPSC). 

****Études de l’Université de Californie (UC) sur le glyphosate | Rapports de Women’s Voices for the Earth (WVE). 

(*) Étude de la Women’s Environmental Network (WEN) : Rapport sur l’impact environnemental des produits menstruels jetables. 

(**) Rapport Women’s Environmental Network (WEN) 2018: “Toxic Tampons: The Hidden Dangers of Period Products”

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