Si les vagues de dénonciations nous ont appris quelque chose, c’est que le consentement reste encore un mystère pour plusieurs. Mettons les choses au clair une fois pour toutes avec ce guide 101 sur le consentement.
Assumer qu’il y a consentement ? Oublie ça. On ne parle plus simplement de consentement, mais de consentement enthousiaste. Ça veut dire quoi ça, enthousiaste ? Comment je fais pour l’obtenir ? Pas de panique, on t’explique tout ça ici.
C’est quoi le consentement enthousiaste ?
Dans les grandes lignes, le consentement enthousiaste c’est le principe d’avoir l’accord clair et indéniable que la personne avec qui on veut avoir une activité sexuelle partage nos envies. Ça s’exprime avec des mots, mais aussi avec des actions, et ça s’obtient avant de commencer, mais aussi pendant l’action.
Le consentement enthousiaste, ça se définit donc en 4 volets. Vois-les comme 4 points de contrôle à passer avant de pouvoir te lancer dans tes ébats. Il faut que ce soit clair, volontaire, continu et cohérent.
1. Clair
Avoir le consentement clair, ça veut dire que tu veux entendre un « oui » retentissant ou tout équivalent. Et pour être concept, soyons clairs : « je sais pas », « mmm OK… », « je suis pas vraiment dans le mood », un changement de sujet, ou encore simplement un silence, ça ne se qualifie pas comme étant un consentement. Si c’est le genre de réponse que tu obtiens, pèse su’l brake et fais marche arrière.
Définis tes intentions
Clair, ça veut aussi dire que ce à quoi la personne consent a été bien défini. Si tu dis « veux-tu finir la soirée chez moi », oui, pour plusieurs, le sous-entendu que tes intentions sont un peu cochonnes est compris. Mais pas pour tout le monde. Et quelles sont ces intentions exactement ? Mystère. C’est là où ça devient problématique. Peut-être que pour toi ça veut dire coucher avec la personne, mais peut-être que pour cette dite personne, ça veut dire se coller en cuillère. Grosse différence, mettons.
Évite les malentendus qui peuvent mener à de graves erreurs et sois spécifique sur tes envies, avec des phrases du genre :
« J’ai envie de te caresser tout partout, as-tu l’goût ? »
« Je sens la chaleur monter, aimerais-tu qu’on se déshabille ? »
2. Volontaire
« Ouais, mais si ça y tentait pas, iel avait juste à dire non ! » Faux. Et ô combien réducteur ! Dire « non », c’est pas aussi simple que ça en a l’air. D’abord, on ne peut consentir si l’on vit de la pression ou de la manipulation. Ça, on appelle ça de la coercition sexuelle, et ça se manifeste sous plusieurs formes, telles que des phrases comme :
« C’est parce que tu m’excites trop »
« On a déjà commencé, tu peux pas m’arrêter ça en plein milieu »
« Tu le cherches, depuis tantôt tu m’agaces »
« Come on, tu peux pas juste changer d’idée de même »
Si tu forces un oui, ça demeure un non : un consentement obtenu après avoir insisté, ou après avoir mis de la pression, ce n’est pas un vrai « oui », c’est de la manipulation.
Inviter le refus
On t’en a parlé au point 1, mais toute autre réponse qu’un « oui », c’est l’équivalent d’un non. Et ce n’est pas tout. Pour être à l’aise d’exprimer clairement son refus, il faut être dans un environnement où l’on se sent confortable de le faire. Mettons que c’est difficile de mettre son pied à terre si on est en situation d’intimidation, si on a peur de décevoir l’autre, ou de sa réaction. C’est donc ça, le consentement volontaire. C’est le fait d’avoir un « oui » qui est senti, qui reflète vraiment l’accord de la personne. Pas un « oui » obligé.
L’idéal, c’est donc de créer une atmosphère propice au refus. Comment ? En ouvrant la porte au « non », tout simplement, avec des phrases du genre :
« Veux-tu qu’on continue ? »
« Aimes-tu mieux qu’on regarde un film à la place ? »
« Sens-toi bien à l’aise de me dire d’arrêter. »
« Aimes-tu ça quand je te touche comme ça ?»
« Y’a aucune pression si ça te tente pas. »
On t’entend déjà nous dire que ça pourrait briser le mood, mais fais-nous confiance, il n’y a rien de plus hot que quelqu’un qui veut s’assurer de ton plaisir.
3. Continu
As-tu déjà dit oui à une sortie dans un bar, sauf qu’après avoir enlevé tes pantalons et avoir fondu dans ton sofa, sortir te semble la pire idée ? Nous aussi. Le point ? On est tous coupables d’avoir déjà changé d’avis. Et quelque chose qui nous donnait envie il y a deux heures peut très bien ne plus nous tenter maintenant. Même principe pour toute activité sexuelle : tout le monde a le droit de dire « finalement, j’suis pas down ».
L’importance du langage corporel
Avoir le consentement continu, c’est s’assurer que la personne n’a pas changé d’idée. Comment ? En lui demandant si tout va toujours bien, mais aussi en portant une attention particulière au langage corporel. Une personne qui est immobile, qui n’enlève pas elle-même ses vêtements, qui t’évite du regard, qui ne montre aucun signe d’enthousiasme ou, probablement le signe le plus indicateur, qui te repousse, c’est signe que quelque chose cloche. Si tu remarques ce genre de langage corporel, arrête immédiatement ce que tu fais et vérifie verbalement avec des phrases comme :
« Ça va ? »
« Est-ce que j’te fais mal ? »
« Préfères-tu que j’arrête ? »
« Veux-tu prendre le lead ? »
« Aimerais-tu mieux faire autre chose à la place ? »
« Veux-tu que je continue ? »
Le consentement continu, ça veut aussi dire de le demander à chaque changement d’activité sexuelle. Si la personne a dit oui à du sexe oral, ça ne veut pas dire que tu as carte blanche pour tout le reste. D’ailleurs, parlant de carte blanche, avoir un « oui » une fois dans le passé ne veut pas dire qu’il y a consentement ad vitam æternam. Que vous fêtiez 12 ans de mariage, que vous ayez déjà hook up à un party, ou que vous vous fréquentiez depuis 3 mois : il faut le demander chaque fois.
4. Cohérent
Pour donner son consentement, il faut être en état de le faire. Une personne endormie, intoxiquée ou qui n’est pas en état de prendre une décision éclairée ne peut pas donner son consentement. Concrètement : si la personne en est à son sixième shot, qu’elle a consommé de la drogue plus tôt dans la soirée, qu’elle a manqué de débouler les escaliers, qu’elle a de la difficulté à articuler, ou qu’elle est carrément inconsciente, c’est clairement pas le moment pour une partie de fesses. Satisfais tes envies avec une séance de masturbation et laisse l’autre en paix, c’est aussi simple que ça.
Dans le doute, abstiens-toi
Mieux vaut être en manque que de causer de la détresse à autrui, right ? Right. Oui, c’est poche se faire rejeter et ça travaille l’ego, mais c’est primordial de respecter la réponse de l’autre. Non, ou son équivalent, c’est non. Peu importe ça vient de qui, peu importe son outfit, peu importe la raison, et peu importe quand c’est dit.
Cela dit, c’est possible de prendre le consentement très au sérieux tout en lui donnant une touche sensuelle. Si tu stresses à savoir comment demander le consentement sans ruiner la vibe, relaxe ! Il existe plein de manières ultra smooth pour vérifier que la personne partage tes désirs. Mélanger respect et séduction tout en même temps : 🔥 💦
Bonsoir, Bonjour,
Je suis un homme a la retraite, pensionné, et j’ai retrouvé ma seule et première fiancée de 1977…
Je l’ai toujours aimé, nos chemins se sont recroisé plusieurs fois. J’ai été marié 2 fois ( avec RM de 1979 a 1984 – sans enfants- cocu/ avec PD de 1991 – 2014 avec nos 3 enfants , avec beau père incestueux).
On m’a tjs dit, trop bon, trop con…. et j’ai tout perdu.
Ma mie, ma fiancée de 1977 m’a retrouvé et nous avons vécu une idylle en aout 2023 jusqu’octobre 2023.
Maintenant, soudainement le trouble est né, je suis perdu car elle a décidé de ne plus m’aimer ?!
J’ai encore pleins de tendresses et d’amour a lui donner.
Ceci est une bouteille jetée à l’eau…
Je vous remercie pour votre attention
Mes cordiales saltations
& Mes Bons vœux pour 2024,
V. Geenen